Dit monsieur, fabrique-moi un pont en teck ou un joli caillebotis du même bois.
Ce genre de commandes, c'est le quotidien de l'Atelier du Teck de Surgères. Laurent et Élisabeth, salariés dans l'industrie nautique, ont repris cette entreprise il y a deux ans. Ils ont depuis doublé le chiffre d'affaires.
Les poids lourds du secteur Fountaine-Pajot, Dufour, Nautitech, leur font confiance. Pour assurer il faut fournir de la qualité et être réactif.
On prend un gabarit et ensuite on réalise un prototype, on essaye sur le bateau, on valide avec le chantier et ensuite on est parti pour une série de 100 150 bateaux ou moindre, il y'a pas y'a pas de quantité. On nous passe une commande à quatre ou cinq semaines en avance et pendant ce temps-là on doit fabriquer le produit et le fournir en temps et en heure, c'est la grosse contrainte aujourd'hui sur les chantiers.
Au-delà des grands chantiers, la société de six personnes travaille aussi pour des particuliers qui souhaitent rénover leur bateau, d'où sa présence au Grand Pavois. Le stand a coûté 3000 euros pour le salon mais on ne peut se passer d'un tel événement.
C'est le gros budget communication pour nous, c'est d'être présent au Grand Pavois. Nous, ça nous permet de rencontrer des particuliers qui ont des soucis sur leur teck ou sur leur bateau. On étudie avec les travaux qu'il ya à faire et on leur fait tout de a à z jusqu'à jusqu'à la pause du teck sur le bateau.
L'Atelier du Teck se lance aussi dans la fabrication de mobilier (tables, meubles de jardin ou comptoir…) pour diversifier son activité et essayer de ne pas dépendre de la seule industrie nautique, même si ici on a plutôt bien affronter le creux de la vague que connaît le secteur.
Un reportage de Éric Vallet et Marc Millet diffusé sur France 3 Poitou-Charentes le 18 septembre 2013.